#VoiPartners – Meet Jocelyn Loumeto, General Delegate of the Micromobility Professionals Federation

Jun 29, 2022

Voi – Des villes faites pour vivre, c’est-à-dire des villes qui mettent l’Humain au centre, grâce à une mobilité efficace, durable et inclusive dans laquelle la micro-mobilité électrique partagée est au coeur de cette transformation. Telle est notre mission, ce qui nous anime et nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes chaque jour. Ce n’est pas seulement un objectif, mais plutôt un mouvement, dans lequel nous invitons les administrations publiques, les organisations, les associations et les ONG qui partagent la même vision que nous à participer à ce défi.

#VosPartenaires est la nouvelle section de notre blog dans laquelle nous vous présenterons les acteurs qui s’engagent avec nous sur ce chemin et que nous entendons concrétiser.

Retranscription des propos oraux de Jocelyn Loumeto Ndounzi, Délégué Général de la Fédération des Professionnels de la Micromobilité.

Notre vision d’entreprise est “Villes faites pour vivre”. Comment imaginez-vous une telle ville ? Que fait FPMM pour créer le modèle de ville du futur ? 

La vision de Voi est en accord avec ce que la fédération promeut : réduire ensemble l’impact de la voiture, optimiser la marche et encadrer la vitesse en ville.

Nous travaillons continuellement pour la mise en place d’un cadre réglementaire favorable pour que les entreprises puissent atteindre leurs objectifs. Notre mission est de mettre en place des outils de régulation qui aideront les entreprises à atteindre leurs résultats. Il est très rare que nous le fassions directement ou, lorsque nous le faisons, nous mettons en place des actions qui bénéficieront à l’ensemble des professionnels du secteur. Notre travail ne peut se faire sans l’aide des entreprises.

Nos valeurs d’entreprise sont les suivantes: Dépasser les frontières, Construire avec empathie, Avancer ensemble – les trouvez-vous similaires à celles de FPMM ?

Voi nous a rejoints car nous sommes alignés sur ses valeurs et nous partageons des objectifs communs : sécurité, durabilité des produits, etc.

Ensemble, nous voulons repousser les limites en créant les villes de demain.

En effet, notre stratégie est de mettre l’accent sur un développement responsable, non seulement sur le plan social mais aussi sur le plan économique et environnemental.

Nous pensons que l’image de la nouvelle mobilité est très importante. Par conséquent, si l’un de nos membres ne respecte pas certaines normes, c’est tout le secteur qui en subira les conséquences. Nous voulons donc éviter que la nouvelle mobilité soit perçue de manière négative par le grand public.

De ce fait, tout ce que nos membres peuvent offrir, en termes humains, sociaux ou environnementaux est valorisé et nous les soutenons en leur apportant les solutions nécessaires à la réalisation de leurs projets.

Comment pensez-vous que notre partenariat contribue à la mise en pratique de ces valeurs ? 

Le secteur du partage et du free-floating est l’un des plus importants, ou du moins l’un des plus visibles, du nouveau modèle de mobilité. Nous devons être exigeants sur ce que nous demandons aux acteurs de ce secteur.

Qu’est-ce que c’est la “sécurité” pour vous ?

En matière de sécurité, nous travaillons avec le collectif Mobiprox et nous mettons en place un accompagnement sur des missions de sensibilisation de l’usage et un rappel des bonnes pratiques de conduite.

Nous essayons de sensibiliser le grand public en menant des actions de prévention à la sécurité routière. Nous suivons également de près les accidents : 65% des incidents sont dus à des chutes, et 74% ont lieu dans les six premiers mois; période où nous avons le plus de nouveaux utilisateurs de trottinette électrique.

Aujourd’hui, l’un des axes les plus importants pour la fédération est de travailler avec des acteurs responsables comme Voi ainsi qu’avec d’autres acteurs du libre-partage pour sensibiliser les conducteurs à utiliser nos véhicules. En effet, il faut constamment rappeler que la trottinette électrique n’est pas un jouet, donc plus on sensibilisera le grand public, plus on communiquera, plus on effectuera des tests, plus on réduira le taux d’incidents.

Qu’est-ce que c’est “l’inclusion” dans la mobilité pour vous ?

Les nouvelles mobilités sont extrêmement inclusives, efficaces et peu coûteuses, ce qui rend le marché très compétitif.

Nous savons que plus de 50% des utilisateurs de trottinettes électriques sont des ouvriers ou des employés et qu’environ 12% sont sans emploi. Cela montre que le service multimodal touche aussi des personnes issues d’un groupe socio-économique inférieur et favorise l’inclusion.

Le handicap est également très important en termes d’inclusion et nous devons continuer à accroître nos efforts en veillant, grâce aux nouveaux outils technologiques, à ce que les utilisateurs ne laissent pas les véhicules sur le trottoir.

Prendre en compte le handicap, c’est être attentif à toutes les personnes présentes dans l’espace urbain et l’envisager de manière globale pour améliorer le déplacement de chacun dans la ville.

À votre avis, quel sera le rôle de la micro-mobilité à l’avenir ?

Le rôle de la micromobilité sera extrêmement important dans les années à venir pour les villes.

Il y a du travail à faire sur les questions réglementaires qui sont essentielles au bon développement de la micromobilité et également de la logistique urbaine du dernier kilomètre. Pour chaque type de véhicule, nous devons trouver une réglementation adaptée, et il en va de même pour les innovations.

La ville de demain sera étroitement liée au développement de la micromobilité. La ville de demain ne devra plus penser à réguler les appareils mais les usages :” Quel est mon usage ? Quel est mon trajet ? De quoi ai-je besoin pour faire le voyage que je veux faire ? Le processus de réflexion sera : J’ai besoin de me déplacer, de quel type de transport ai-je besoin ? “.

Si vous deviez penser à un chapitre 2 de notre partenariat, qu’aimeriez-vous encore développer avec nous ?

Nous avons déjà mené diverses actions communes, mais la prochaine étape consistera à intensifier les activités de sensibilisation que nous pouvons mener en partenariat avec Voi, afin de toucher le plus grand nombre de personnes possible. (conducteurs et non-conducteurs).

Quelles cibles vous intéressent le plus? Quel message souhaitez-vous donnez? A qui souhaitez-vous vous adresser?

Afin de créer un impact et un engagement positif, nous devons (tout) d’abord nous adresser aux autorités locales, aux représentants élus et aux responsables éducatifs. Nous leur présentons l’apport et les avantages d’un nouveau service de micromobilité dans leur ville. L’objectif est de leur expliquer ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons, quels sont les projets à réaliser et quels sont les besoins des utilisateurs.

Par la suite, nous ciblons également les jeunes, à qui il faut constamment rappeler les bases du code de la route et du civisme, et ce de manière positive et bienveillante.

Quels sont les principaux projets de FPMM pour les mois à venir ? 

Cette année, la fédération se concentre principalement sur l’économie circulaire et sur des projets tels que l’extension de la durée de vie des produits et la réparabilité. Il est important de montrer au grand public que nous ne sommes plus sur des modèles de piles à courte autonomie mais que certains produits peuvent avoir une durée de vie de cinq ans (par exemple, la sortie du Voiager 5, la dernière trottinette électriques Voi, pleine de nouvelles fonctionnalités, avec un taux de recyclage largement supérieur aux modèles précédents).

Par ailleurs, nous avons mis en place un séminaire pour discuter et trouver des solutions viables sur la durabilité des batteries; des processus pour diagnostiquer l’état des ces dernières avant qu’elles se dégradent et enfin pour voir si elles peuvent être réparées.

Nous avons aussi une commission qui travaille sur ce sujet: comment évaluer l’état d’une batterie avant de la changer, pour voir si elle peut être réparée et des adhérents qui travaillent sur des outils techniques que nous essayons de soutenir en ce sens.

De plus, nous sommes en train de préparer un événement sur le thème de la réparabilité de l’entretien et de la conservation des batteries. Nous essayons de sensibiliser les utilisateurs à une maintenance préventive.

Enfin, la sensibilisation à la sécurité fera également partie de nos actions car elle a un impact sur l’image de la marque. C’est un travail que nous faisons en permanence à la fédération, nous travaillons beaucoup sur des questions de normes, de sécurité des véhicules mais aussi des comportements. C’est l’ADN de la fédération.

ENGLISH VERSION: 

#VoiPartners

Jocelyn Loumeto Ndounzi, General Delegate of the Federation of Micromobility Professionals.

Our corporate vision is “Cities made for living”. How do you imagine such a city? What is FPMM doing to create the city of the future? 

Voi’s vision is in line with what the federation promotes. Indeed, together we must reduce the impact of the car and optimise walking and soft mobility and the reduction of speeds in cities.

We will always put in place a regulatory and positive framework so that companies can achieve their goals. Our mission is to put in place tools that will help companies to achieve their results. Very rarely do we do this directly or, when we do, we will put in place actions that will benefit the professionals in the sector and help them in turn to achieve common goals. Our work cannot be done without the help of companies.

Our corporate values are: Push boundaries; Build with empathy; Ride together – do you find them similar to those of FPMM?

Voi joined us because we are aligned with its values and we share common goals: safety, product sustainability, etc.

Together, we want to push the boundaries in creating the cities of tomorrow.

Indeed, our strategy is to focus on responsible development, not only socially but also economically and environmentally.

We believe that the image of new mobility is very important, and if one of our members does not respect certain standards from a social point of view, the whole sector will be impacted socially. So we want to avoid new mobility being perceived in a negative way by the general public.

Therefore, everything that our members can offer, in human, social or environmental terms, we will value by supporting them and providing them with the necessary solutions to realise their projects.

How do you think our partnership contributes to putting these values into practice? 

We try to work with the most important players in the free-floating sector, as we do with the distribution or repair sector. We can’t afford not to work with a player like Voi if we want to progress. The sharing and free-floating sector is one of the most important sectors, or at least one of the most visible in the new mobility model. We have to be demanding about what we ask from the players in this sector.

What is “security” for you?

As far as safety is concerned, we work together with everyone, and so what we are going to put forward is a collection of missions that raise awareness of use and good practice. The federation tries to make the general public aware of safety by carrying out and continuous highlighting of good practices. The federation closely monitors accidents: 65% of accidents are due to falls, and 74% take place in the first six months, as this is the time when we have the most new riders of e-scooters. We know that new users are the most likely to be involved in incidents.

Today, one of the most important axes of the federation is to work with responsible players like Voi as well as with shared micromobility providers to raise awareness among riders from the start. The e-scooter is not a toy, so the more we raise awareness among the general public, the more we communicate, the more we do tests, the more we will reduce the rate of incidents.

What does “inclusion” in mobility mean to you?

The new mobility options are extremely inclusive, efficient and inexpensive, which makes the market very competitive.

More than 50% of electric scooter riders are from socio-professional groups, i.e. workers, employees, and about 12% are not working.

This shows that the multimodal service reaches people who are in a lower socio-economic demographic.

With regards to inclusion, the area of disability is also very important and one where we need to increase our efforts, by ensuring, for example, that riders don’t leave e-scooters on the pavements. This can also be done through technological development to avoid incidents.

Taking disability into account means being considerate to all people in the urban space and thinking in a global way in order to improve travel for everyone in the city.

What do you see as the role of micromobility in the future?

The role of micromobility will be extremely important in the years to come.

The city of tomorrow cannot do without this type of mobility.

There is still a lot of technological development to happen, in terms of safety, comfort and also practicality.

There is also a lot of work to be done on regulatory issues. As the regulatory framework is becoming more and more adapted, we cannot ignore micro-logistics.

To improve micromobility, we must also work on aspects that will become essential in the future for the proper development of these modes of transport.

The city of tomorrow will be closely linked to the development of micromobility. The city of tomorrow will no longer have to think about regulating devices but rather uses. “What is my use? What is my journey? What do I need to make the journey I want to make? The thought process will be: I need to get around, what type of transport do I need? “.

For each type of vehicle we have to find the right regulation, and the same goes for innovations.

If you were to think of a Chapter 2 of our partnership, what would you like to develop further with us?

We have already carried out various activities, but the next step will be to regulate these awareness-raising activities that we can do in partnership with Voi, in order to reach as many people as possible (drivers and non-drivers).

What targets are you most interested in? What message do you want to give? Who do you want to address? 

In order to create a positive impact and commitment, we need to talk to local authorities, elected representatives, and leaders in education to explain to them what would be the contribution and benefits of a new micromobility service in their city.

The important thing is to explain to them what we are doing, why we are working on these projects and what the riders’ needs are. Even before addressing the general public, we need to address local community leaders.

Finally, the other target group is obviously young people, who need to be reminded of the basics of the Highway Code and civic-mindedness, but in a positive way. We must always strive to continually reach the people who will be using these new modes of transport.

What are FPMM’s main projects for the coming months? 

This year, the federation is mainly focusing on the circular economy and on projects such as product life extension and reparability. It is important to demonstrate to the general public that we are no longer on short life battery models but that some products can have a life of five years (for example, the release of the Voiager 5, your latest e-scooter, full of new features, with a recycling rate highly superior to the Voi’s earlier models).

We have set up a seminar to discuss and find viable solutions on battery durability, processes for diagnosing the condition of batteries before changing them to see if they can be repaired. We have an upcoming event on the issues of repair, repairability indices and how to make batteries last as long as possible, as well as how the general public can keep their batteries longer through their maintenance actions. People can maintain their vehicles to make them last longer. We try to make them aware of preventive maintenance.

Safety awareness will also be part of our actions because it has an impact on the image of the brand. It is a work that we do permanently at the federation, it is our common thread, we work a lot on the questions of standards, safety of machines, safety of behaviour. It’s a bit like the DNA of the federation.


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